Voilà! C'est parti!

Publié le par Je@n

L'archipel de Zanzibar

L'archipel de Zanzibar

Et oui... Après presque 20 heures de voyage, me voilà arrivé à Zanzibar!

Un voyage sans encombres... Enfin... Presque sans! Tout a bien commencé, la chance me souriant même à Genève (voir photo). Mon trajet était le suivant:

Genève - Frankfurt (Allemagne)

En Allemagne, pas grand chose à raconter. L'aéroport de Francfort est un des carrefours aériens européens, chose que j'ignorais. J'ai pu tout de même constater que certains Allemands ont le courage de manger une choucroute à l'aéroport avant un vol de 12 heures pour la Thaïlande.

Frankfurt - Addis Abeba (Éthiopie)

Là, on est en Afrique c'est sûr! L'aéroport de la Blécherette n'a rien à envier à celui d'Addis Abeba (capitale de l''Ethiopie). Tout y est fort sommaire et la grande majorité des infrastructures datent d'au moins 15 ans. Il y a un grand nombre de structures provisoires, de grandes cabines de chantier posées un peu partout dans l'aéroport. Heureusement je suis arrivé tôt le matin, ce qui m'a évité de trop souffrir de la chaleur! D'autant plus que l'avion que l'on devait prendre pour Zanzibar a eu plus d'une heure de retard.

Addis Abeba - Kilimandjaro (Tanzanie continentale) - Zanzibar (Tanzanie)

Première anecdote amusante. À l'aéroport de Kilimanjaro, l'avion se pose, laisse descendre ceux pour qui le voyage s'arrêtre là et rédécolle. Un peu comme un bus. Je pensais que toutes les places qui s'étaient libérées allaient être reremplies... Et bien pas du tout! Nous étions à peine 30 sur un avion de 180 places entre Kili et Zanzibar! L'équipage nous a même invités à nous installer en Business Class si on le désirait.

Deuxième anecdote. Arrivé à Zanzibar, les formalités dounaières m'ont coûté 50$ (ce qui est tout à fait normal, c'est le tarif standard) et une plaque de Toblerone! Je m'explique: J'avais décidé d'emballer mes valises avec un film plastique afin de me prémunir des vols. Malheureusement, cela a donné un excellent prétexte aux douaniers zanzibaris pour m'arrêter.

Un costaud gaillard me stoppe et me montre une carte plastifiée illisible et rongée par l'humidité.

- "Customs (douane), customs! What's in it sir?" ("Qu'est ce qu'il y a dedans, sous-entendu les valises"), me dit-il avec un air sévère et insistant, tout en mettant le pied sur mon chariot à bagage pour m'arrêter.

- "Nothing special: clothes, cosmetics, shoes, ..." ("rien de spécial, juste des habits, des cosmétiques, des chaussures, ..."), lui réponds-je avec un grand sourire.

- "Okay, we will open it just to be sure" ("Ok, on va  l'ouvrir juste pour être sûr"), et il continue: "You know, sometimes tourists try to bring with them some stuff to have more fun..." ("vous savez parfois les touristes essaient d'amener des trucs pour s'amuser", sous-entendu de la drogue).

ll m'emmène vers un bureau et me fait ouvrir les valises. Je me fais un plaisir de lui faire remarquer qu'il n'y a effectivement rien de particulier dans mes valises. À ce moment-là, il tombe sur une des plaques de Toblerone que j'avais prises afin d'en faire cadeau à mon arrivée. Il me demande ce que c'est et je lui explique que c'est du chocolat suisse.

"Okay, have a good stay here in Zanzibar" ("Ok, passez un bon séjour ici à Zanzibar"), dit-il en posant la plaque sur son bureau! Voilà donc le pourquoi du comment! J'espère que cela lui aura plu! Je tiens à préciser que cette scène s'est déroulée avec une grande courtoisie, un chaleureux sourire, ainsi qu'avec le soupçon de lenteur et de fermeté qu'il faut pour qu'on ait envie de se débarrasser de la procédure avec un bakchich! (ou une plaque de Toblerone, c'est à choix)

Dans les prochains posts, je vous partagerai des photos de mon lieu de travail.

A+

Je@n

 

Hihi, arrivé à Genève, j'ai gagné un bon de 20.- à faire valoir dans l'enceinte de l'aéroport! De bon augure pour la suite!

Hihi, arrivé à Genève, j'ai gagné un bon de 20.- à faire valoir dans l'enceinte de l'aéroport! De bon augure pour la suite!

Publié dans Récit, Photos

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Je suis en train de lire le bouquin "Jeunes des rues en Tanzanie", que je t'enverrai ensuite et on voit que la corruption mine vraiment le système. Lorsqu'ils coincent un voleur ou un vendeur de shit, policiers et juges comptent souvent tirer de l'argent du prévenu en échange d'une plus grande mansuétude. Le Toblérone, c'est finalement une manière soft de s'acquitter de son bakchich. Mieux vaut du chocolat qu'un truc dont on aurait vraiment besoin!
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